Quels travaux sont concernés ?
La déclaration préalable de travaux concerne généralement des travaux ou aménagements de faible importance exécutés le plus souvent sur des bâtiments existants :
Les travaux et aménagements soumis à déclaration préalable
I- Les travaux sur constructions existantes :
- Extension de bâtiment existant d’une surface de plancher ou d’une emprise au sol supérieure à 5 mètres carrés et inférieure ou égale à 40 mètres carrés de surface de plancher et inférieure ou égale à 40 mètres carrés d’emprise sol. Toutefois, un permis de construire est exigé si, après réalisation, la surface de plancher ou l’emprise totale de la construction dépasse 150 mètres carrés.
- Ravalement
- Modification de l’aspect extérieur
- Changement de destination sans modification de façade et des structures porteuses
II- Les constructions nouvelles :
Il est possible de solliciter une déclaration préalable pour réaliser une construction nouvelle sous réserve de respecter certains seuils en matière de surface de plancher et d’emprise au sol :
- Création d’une surface de plancher ou d’emprise au sol supérieure à 5 mètres carrés et inférieure ou égale à 40 mètres carrés de surface de plancher et d’emprise au sol.
- Création d’une surface de plancher et d’une emprise au sol inférieure ou égale à 5 mètres et d’une hauteur supérieure à 12 mètres.
Autres travaux et aménagements :
Il est possible de demander par déclaration préalable, l’aménagement de lotissements (autres que ceux soumis à permis d’aménager), l’édification d’une clôture dans un secteur protégé ou encore une coupe et abattage d’arbres.
QUE DIT LA LOI ?
Modification du seuil du recours à un architecte : l’article 82 de la loi n° 2016-925 du 7 juillet 2016 abaisse le seuil du recours obligatoire à l’architecte à 150 m².
Le décret n° 2016-6 du 5 janvier 2016 a prolongé le délai de validité des permis de construire, permis d’aménager, permis de démolir et des décisions de non opposition à déclaration préalable. Il porte le délai de validité initial des autorisations d’urbanisme de deux à trois ans (applicable aux autorisations d’urbanisme en cours de validité au 6 janvier 2016).
Par ailleurs, ce même décret simplifie les formalités opposables aux travaux sur construction existante. Le seuil de soumission de ces travaux à permis de construire est en effet relevé de 20 m2 à 40 m2, sur l’ensemble des territoires dotés d’un plan local d’urbanisme ou d’un plan d’occupation des sols et plus uniquement en zones urbaines.
